Pegasus

Bonne journée ! Surtout grâce à Paris-Roubaix. Stuart O'Grady, mon favori et chouchou a remporté cette grande classique, un des monuments du sport ! Depuis le temps que j'attendais cela, une grande victoire de mon Stuart ! Et en plus, de quelle manière ! Echappé solitaire ! C'est trop bon.

En même temps, je sens que ça va bientôt bouger avec Anaïs. En tous cas, je l'espère ! J'aimerais qu'elle donne des nouvelles, je me dis qu'elle viendra sûrement le week end prochain pour les élections, et qu'on pourra certainement se voir !

Pour le reste, demain on reprend le travail, et là, pas glop. D'autant plus que je ne me sens pas spécialement prêt. Et jeudi, il y a cette chorale au théâtre... J'angoisse un peu, mais cela se noie tout de même avec l'éventualité de revoir ma belle. Mais tout cela fait pas mal de noeuds dans mon ventrou.

Ca va un peu mieux. J'ai eu une consultation qui m'a rassuré par rapport à Anaïs, même si rien n'est fait encore. Croisons les doigts.

Pas de nouvelles non plus de Séverine. J'ose pas en demander. Je crois que je ne saurai que lui dire si jamais...

Mes parents sont venus aujourd'hui. Ils devaient voir des camping-cars. Ils dorment chez moi et repartiront demain. Alors du coup, je vais dormir sur le canapé. Ca rappelle le camping ! On est allé voir la maison que mon frère va acheter, et en route pour la cafeteria, je leur ai parlé de la future ATSEM de mon neveu, en disant qu'avec elle, j'avais du mal à me concentrer. Et les choses étant ce qu'elles sont, j'ai pu la leur montrer à la caféteria ! Hasard et coïncidence ! Quand je la vois, on ne se parle pas, mais souvent je surprends un regard de sa part ! Oh, je me fais sûrement des illusions, et puis moi c'est Anaïs que je veux !

Cela peut paraître étrange de commencer un journal un vendredi 13. Mais après tout pourquoi pas, et en plus ce n’est pas la première fois. La différence, c’est que là, je vais avoir des lecteurs autres que ma mère que me piquait mon journal quand j’étais ado !

Trèves de présentation, et parlons de cette journée sans évènement majeur. Je suis en congé, et la rentrée arrive, et en tant qu’instit, il est temps de s’affoler un peu. Donc journée travail, mais dur de se motiver. Mes idées vont vers cette Anaïs qui est si loin de moi. En cherchant sur Internet je suis tombé sur un site qui me parle de sa sœur, qui a formé un groupe de musique. Le livre d’or où je reconnais quelques intervenants et où on parle un peu d’Anaïs m’a retourné. Il s’en est suivit une angoisse. Et si cela ne se faisait jamais ? J’essaie d’y croire encore, mais des fois je me dis qu’il faut revenir sur terre et tourner enfin la page. Mais je ne sais pas faire ce genre de chose.

Je pense aussi à Séverine, qui est au chevet de sa grand-mère. J’ai mal pour elle, mais je ne me sais comment l’aider. Je suis là, même si je suis loin d’elle. On s’est un peu perdu de vue ces derniers temps, je veux dire, par rapport à l’époque où on se parlait des heures sur MSN. Je crois que c’est elle qui s’est éloignée, et je lui en veux un peu pour cela.